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Loge Story

Articles maçonniques. Presse maçonnique. Comptes-rendus de lecture

Mémento dE Maître Secret (4ème degré du REAA)

Le grade de Maître Secret est très riche d’enseignements : le langage des couleurs, les décors de la loge, la cordelette, le voile noir et son équerre d’argent, la clef d’ivoire, la balustrade, la montagne, le cartouche, les branches de laurier et d’olivier, voilà de nombreux éléments qui, si l’on porte attention à la signification symbolique qu’ils recouvrent, éclairent d’une lumière vive l’approche spirituelle de ce premier degré des loges de Perfection.

 

La vêture du Trois Fois Puissant Maître, le tablier et le sautoir du Maître Secret confortent le sens attribué à ce grade.

 

Il comporte en effet de multiples messages qui se répondent les uns les autres comme des miroirs en perspective se renvoient leurs reflets : « Ordo ab Chao », l’ombre et la lumière, la Loi universelle, le Devoir, la Vérité et la Parole perdue, la Connaissance et ses sentences sont autant de réflexions cohérentes et complémentaires qui font écho au discours que recèle le rituel.

 

Mais quel est le véritable sens du grade de Maître Secret ?

 

C’est à le découvrir et à poursuivre la quête que vous convie la recherche entreprise dans ce livre…

 

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A
La mort de Daud (David) n'avait pas interrompu la célébration des Mystères ; on continuait à donner dans le Temple l'enseignement qu'elle avait fondé. Mais le désordre qui s'était produit pendant le règne de Salomon avait créé des circonstances nouvelles contre lesquelles il fallait réagir.<br /> Il est bien certain que, malgré toutes les précautions prises pour empêcher les trahisons, les défections, on eut des inquiétudes, des méfiances sur la valeur et la sincérité de quelques adeptes, car nous voyons que les Directrices de la Religion secrète se concertent et décident de créer de nouveaux grades dans lesquels on n'admettra que les hommes d'élite dont on sera absolument sûr.<br /> C'est pour cela que nous voyons ajouter, aux anciens grades, des grades nouveaux plus secrets que les premiers et répondant aux événements du temps, aux besoins de la lutte dans ses phases nouvelles.<br /> Depuis la mort de Daud jusqu'à l'époque des prophètes, on institue cinq nouveaux grades, qui sont intitulés :<br /> - Le Maître secret<br /> - Le Maître parfait<br /> - [...]<br /> LE MAÎTRE SECRET<br /> Les événements qui viennent de s'accomplir ont plongé les femmes dans la douleur. C'est pour le rappeler que le temple est orné de tentures noires parsemées de lames d'argent.<br /> Ce grade a pour objet de réagir contre les deux grandes violations du « droit naturel », introduites dans le monde par Salomon :<br /> - La première en donnant le titre Divin à des personnifications masculines en même temps que l'autorité suprême, alors que ces personnalités mâles ne représentent pas le bien, mais le mal.<br /> - La seconde question est celle qui consiste à disputer l'enfant à sa Mère, ce qui est une violation du Droit maternel. Les initiés déclarent qu'ils ne veulent parmi eux aucun outil de fer, parce que l'homme a tué par le fer. Salomon ayant introduit des Dieux nouveaux chez les Israélites et leur ayant construit des temples en face du Temple de la Déesse d'Israël IVAH, on institua ce nouveau Mystère pour protester contre cette profanation.<br /> Nous voyons ici introduire, dans les luttes de sexes, une lettre de l'alphabet hébreu, le iod (I), qui symboliquement représente le sexe mâle.<br /> Les hommes vont créer l'hermaphrodisme divin en mettant cette lettre devant le nom de HEVAH, qui va devenir IAHVEH. C'est cela que, dans ce grade nouveau, on explique et combat.<br /> Le nom sacré HVH, qui résume la Divinité féminine, était donc déjà méconnu dans sa signification sexuelle Divine, bientôt il sera parodié, puis supprimé, et les Maçons modernes nous enseignent que c'est dans ce grade qu'on explique que, chez les Juifs, le Grand-Prêtre seul avait la permission de prononcer ce nom, et cela une seule fois dans l'année, le jour de l'expiation. Les lévites, par le bruit qu'ils faisaient dans ce moment, empêchaient qu'il fût entendu de la multitude.<br /> Les masculinistes avaient aussi tenté d'introduire un nouveau dieu mâle, Adonaï, qu'on allait essayer de substituer à la Déesse, mais dont on ne s'occupera que beaucoup plus tard. C'est le polythéisme qui commence et que les rituels masculins résument dans le mot Dii, pluriel latin qui signifie les dieux.<br /> Le 4e degré nous montre que, dans l'œuvre de la génération, l'être humain n'est que le metteur en acte d'un principe de vie élevé qui est en lui et non en dehors de lui. Il n'y a donc pas un Dieu créateur extraterrestre, la Nature est éternelle, et il n'y a pas de création dans le sens que les religions masculines donnent à ce mot ; ce n'est pas un Dieu qui crée, c'est la Mère qui accomplit l'œuvre de la génération. C'est elle qui est la créatrice, et c'est pour cela que l'enfant qui est sa chair et son sang lui appartient et que l'homme n'a pas le droit de l'en séparer. On fait appel à sa conscience pour lui faire comprendre son devoir vis-à-vis de la Mère et de l'Enfant.<br /> Cette prétention de l'homme de prendre le titre divin a comme conséquence de donner au père les droits de la Mère sur l'enfant ; c'est ce qu'on a caché dans le Jugement de Salomon, la lutte pour la possession de l'Enfant.<br /> L'idée fondamentale que renferme la philosophie des Hébreux était que la Divinité (Hevah) contenait toutes choses en elle-même (les Dieux se suffisent) et que l'homme était son image (image physique dans l'enfant), sa reproduction (image spirituelle dans l'homme qui l'imite).<br /> La femme semblait pour eux une Androgyne.<br /> Si la cause primordiale était inconnaissable pour l'homme, elle devenait une manifestation compréhensible dans la vie sexuelle. Alors un symbole explique tout, le cercle, organe femelle, avec son diamètre, organe mâle.<br /> De ce phallicisme, les Kabbalistes masculinistes firent naître l'idée de géométrie et d'astronomie.<br /> On sait que l'œuf est un symbole sacré dans les Mystères de l'antiquité parce qu'il représente l'action maternelle, le commencement de la vie. Il est la virtualité, l'existence potentielle, comme la semence d'un arbre. C'est pourquoi le cercle (zéro) qui le représente est le commencement de toute l'échelle numérique dans l'ancien système duodécimal des Chaldéens.<br /> Le zéro est un cercle sans centre ; en hébreu, on l'appelle Kether, mot qui signifie « la couronne », parce que l'ovule est considéré comme résultat d'une fonction sacrée, laquelle donne comme réaction la sagesse, Hokmah, et l'intelligence, Binah.<br /> C'est cette loi du sexe féminin qu'on explique dans ce Mystère pour l'opposer à la loi du sexe masculin et en montrer les conséquences sociales.<br /> Kether, « la couronne », symbolise la lumière de l'Esprit qui monte en vertu de la polarité féminine ; c'est pour cela qu'on la représente d'abord comme un cercle d'où sortent des rayons en forme de pointes.<br /> La couronne devint le symbole du pouvoir de rayonnement des astres, parce qu'elle atteint la tête dirigée vers le ciel et dans le ciel brillent le soleil et les étoiles ; c'était l'hiéroglyphe du soleil rayonnant.<br /> Plus tard, la couronne lumineuse qui représente l'Esprit qui monte sera un cercle de lumière placé au-dessus de la tête des saintes. On mettait ce symbolisme en opposition avec la double nature du sexe masculin qui fait descendre son esprit (son principe de vie) vers les régions basses de son être, d'où la dualité qui le divise nécessairement pour donner la vie à l'Eidolon (idole en grec), (l'enfant) qui le reproduira.<br /> C'est cette loi des sexes, expliquée dans le plus grand secret, qui sera cachée dans les livres de la Kabbalah et dans le mystère des nombres.<br /> LE MAÎTRE PARFAIT<br /> Dans ce second grade ajouté, une des questions dont on s'occupe, c'est de rechercher quels furent les traîtres meurtriers de Myriam (1), c'est-à-dire le commencement de la révolte dont les effets sont devenus si désastreux. C'est l'histoire rétrospective qu'on semble vouloir fixer.<br /> Après cela, on enseigne un chapitre de la science secrète, celui qui se rapporte à la Genèse primitive, l'origine végétale.<br /> On montre le Soleil générant l'Arbre de vie qui évolue vers le genre humain, lequel se reproduira, plus tard, par génération sexuelle.<br /> La génération s'explique par un symbole : la quadrature du cercle. Les deux sexes sont représentés par deux triangles, qui unis forment un cube ; c'est en réunissant les deux sexes (les deux triangles) qu'on réalise la quadrature du cercle, figure qui représente la génération sexuée.<br /> Cette science des origines expliquée est une occasion de rappeler à l'homme qu'il est un être fini, qui ne peut pas trouver par lui-même les lois de la Nature, et que son intelligence a besoin d'être éclairée par l'Ange de lumière qui lui a révélé les vérités cachées ; c'est elle qui éclaire le monde malgré la lutte soutenue contre elle ; aussi un des mots de passe de ce grade est cette phrase : « Je suis celle-là qui suis », rappelant que Hevah représente l'être intégral.<br /> Il a déjà été expliqué comment cette phrase a été altérée, devenant d'abord : « Je suis cela qui suis », puis, plus tard, « je suis celui qui suis ».<br /> C'est parce que dans ce grade on a rappelé l'Arbre de vie qu'un des mots de passe est « Acacia ».<br /> Nous allons mieux comprendre maintenant l'histoire relatée dans la Bible, puisque nous pourrons la suivre parallèlement dans les Sociétés secrètes qui en seront la contrepartie.<br /> L'Ancien Testament, dans sa forme altérée, c'est le livre de la justification des prêtres dans les luttes de sexes.<br /> (1) « Hiram » doit se lire de droite à gauche comme lisent les Hébreux et non de gauche à droite suivant L'usage des Européens : Hiram alors devient Maria ou plutôt Myriam. Le heth (H) final en hébreu se prononce A.<br /> Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/histoire-des-israelites.html
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